Cavusoglu a fait ces remarques lundi soir à Podgorica, après son arrivée dans la capitale du Monténégro, pour une visite officielle de deux jours.

"Cinq de nos soldats sont tombés en martyrs aujourd'hui (lundi). Je souhaite la miséricorde d'Allah à nos martyrs et un prompt rétablissement à nos soldats blessés. Nous continuerons notre combat jusqu'à jusqu'à l'élimination de tous les terroristes, où qu'ils se trouvent", a-t-il déclaré.

Cinq soldats turcs sont devenus martyrs, et cinq autres ont été blessés, lors d'une attaque lundi par les forces du régime de Bachar al-Assad à Idleb, dans le nord-ouest de la Syrie. Le chef de la diplomatie turque avait immédiatement condamné l'attaque dans un message sur Twitter.

Rifat Fejzic, président de l'Union islamique du Monténégro, a souligné la détermination de la Turquie à éliminer le terrorisme.

"La Turquie est sur le point de se débarrasser du fléau du terrorisme. Dans le passé, ces terroristes étaient actifs en Turquie, mais maintenant ils sont presque éteints. La Turquie élimine non seulement le fléau du terrorisme à l'intérieur mais aussi à l'extérieur de son territoire. Qu'Allah l'aide", a déclaré Fejzic.

Il a noté que la Turquie est un pays très important pour le Monténégro et pour les musulmans des Balkans.

"Nous avons une histoire et une religion communes. Nous sommes également très heureux en raison des très bonnes relations entre la Turquie et le Monténégro", a déclaré Fejzic.

Il a également souhaité la miséricorde de Dieu sur les soldats turcs qui sont devenus martyrs lors de l'attaque de lundi.

Au cours de la visite de Cavusoglu à la mosquée historique Nizam dans la ville de Tuzi, une prière a été récitée pour les martyrs.

Les soldats turcs sont à Idleb, région syrienne frontalière de la Turquie, dans le cadre d'une mission de paix, essentiellement anti-terroriste.

Depuis le début de la guerre civile syrienne en 2011, la ville d'Idleb est un bastion de l'opposition et des groupes armés antigouvernementaux.

En septembre 2018, la Turquie et la Russie sont convenues de faire d'Idleb une zone de désescalade dans laquelle les actes d'agression sont expressément interdits.

Cependant, depuis lors, plus de 1800 civils ont été tués dans les attaques du régime et des forces russes, en violation directe, à la fois du cessez-le-feu de 2018, et du plus récent, entré en vigueur le 12 janvier. (AA)

Tags: Turquie   terrorisme