Depuis le début de l`année 2016, le groupe terroriste Boko Haram s’en prend quotidiennement à la population civile de l’Extrême-Nord du Cameroun. Mosquées, écoles, marchés, villages, sont ainsi régulièrement attaqués, parfois simultanément.
« Boko Haram tue sans distinction, mais à chaque fois d’une manière différente. Après avoir utilisé des femmes portant la burqa, des jeunes filles et des jeunes garçons pour commettre des attentats, le groupe terroriste utilise désormais des adultes aux allures classiques, pour s’attaquer aux populations locales», souligne une source sécuritaire camerounaise qui confirme la dernière attaque du groupe armé.
Plus de 1100 civils, 67 militaires et 3 policiers ont déjà été tués, selon un bilan donné mi-janvier, par le porte-parole du gouvernement, Issa Tchiroma Bakari.
Le Cameroun, qui a renforcé sa présence militaire en 2013 le long de la frontière qu`il partage avec le Nigéria, tente de repousser le groupe terroriste avec l`aide de la population locale (qui a crée les comité de vigilance).
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