"Je me battrai jusqu`au 26 février. Pour moi. Pour la Fifa. Je suis convaincu que le mal apparaîtra à la lumière et que le bien l`emportera", poursuit Blatter, six jours après la demande de démission immédiate formulée par quatre grands sponsors de l`organisation mondial (Coca-Cola, Visa, McDonald`s et Budweiser).
Cette menace des parraineurs historiques ne le perturbe pas outre mesure: "Ce ne sont que les Américains, dit-il, rappelant que d`autres sponsors tels l`équipementier allemand Adidas, le contructeur automobile sud-coréen Hyundai et le géant du gaz russe Gazprom sont "toujours derrière moi".
En outre, le Suisse reste "convaincu" qu`il peut "initier les réformes nécessaires au bénéfice de la Fifa" mais qu`il "faut" le "laisser travailler et cesser les attaques constantes".
Président de la Fifa depuis 1998, M. Blatter a remis son mandat à disposition le 2 juin jusqu`à de nouvelles élections le 26 février.
Il est visé personnellement depuis fin septembre par une procédure pénale suisse pour un versement présumé illégal de 2 millions de francs suisse (1,8 million d`euros) en faveur de Michel Platini, président de l`UEFA (Fédération européenne de football) et favori, jusqu`ici, à sa succession.
Il est par ailleurs accusé par la justice d`avoir "signé un contrat défavorable" à la Fifa avec l`Union caribéenne de football (Concacaf). Il aurait vendu très en-dessous des prix du marché les droits de diffusion TV des Mondiaux-2010 et 2014.
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