Le baril de Brent de la mer du Nord, la référence européenne du brut, pour livraison en avril, s`appréciait quant à lui de 15 cents, à 34,61 dollars.
Le dollar aura toujours un effet sur les prix du brut, a déclaré à l`AFP Shailaja Nair, analyste chez Platts à Singapour. La volatilité du dollar et la volatilité du brut sont une constante depuis deux-trois semaines.
Le pétrole est libellé en dollar. La baisse du billet vert rend donc l`or noir moins cher pour les investisseurs munis d`autres devises, ce qui augmente la demande, donc fait monter les cours.
Les fondamentaux du marché, souligne Shailaja Nair, n`ont toutefois pas bougé.
Le pétrole a perdu près de 70% de sa valeur depuis juin 2014, en raison du ralentissement de la demande mondiale, alors que les producteurs ne ralentissent pas la cadence.
La demande ne progresse pas, et l`excès d`offre ne faiblira que si la production diminue, or rien n`indique que cela va arriver, a-t-elle dit.
Un accord pour réduire la production ne serait efficace que s`il impliquait les plus gros producteurs.
Je ne vois pas à quoi peut servir une réduction des membres de l`Opep si l`Arabie saoudite et l`Iran ne le font pas aussi, a estimé dans une note Bernard Aw, analyste chez IG Markets.
Les cours avaient déjà rebondi la semaine dernière sur le fondement de rumeurs de concertation entre la Russie et l`Opep pour limiter la production.
Jeudi à la clôture, le WTI a cédé 56 cents à 31,72 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
A Londres, le baril de Brent a perdu 58 cents à 34,46 dollars sur l`Intercontinental Exchange (ICE).
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