Il a, à ce propos, indiqué que dix mille nouveaux réfugiés attendent devant le point de passage frontalier de Kilis, entre la Turquie et la Syrie, à cause des raids aériens contre Alep, précisant encore que «60 à 70 mille personnes fuient les camps du nord d`Alep en direction du territoire turc».
Davutoglu, a par ailleurs, souligné que la première étape des discussions de Genève a été suspendue parce que le régime syrien continue à bombarder les hôpitaux, les écoles et les civils, selon ses dires.
Il a rappelé qu’avec 2,5 millions de réfugiés syriens, son pays accueille le plus grands nombre de ces réfugiés, au point où aucune ville turque n’a été épargnée par le flux des réfugiés, ce qui, selon lui, crée des difficultés sociales et économiques pour la Turquie.
Davutoglu a également signalé que la Turquie a dépensé 10 milliards de dollars pour les seuls réfugiés vivant dans les camps, alors que les dépenses faites pour les services en faveur des Syriens habitant les différentes villes turques sont estimées à des millions de dollars, selon lui.
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