A l’heure où les entreprises rivalisent de promesses et les gouvernements de discours alarmistes, la lutte contre le réchauffement climatique est au cœur des discussions de cette nouvelle réunion du Forum économique mondial (WEF).
« Je ne peux pas me plaindre de ne pas être écoutée »
Certes, « le climat et l’environnement sont un sujet d’actualité aujourd’hui », mais « en pratique, rien n’a été fait », « les émissions de CO2 n’ont pas diminué », a martelé la jeune Suédoise devant les grands patrons et responsables politiques réunis jusqu’à vendredi dans la station de ski suisse des Grisons. Ce n’est pourtant pas faute de recevoir l’attention médiatique, a-t-elle estimé, avec comme une pointe d’amertume.
« Je ne peux pas me plaindre de ne pas être écoutée. On m’écoute tout le temps », a dit la militante, devenue égérie mondiale de la mobilisation des jeunes pour le climat. Invitée à Davos pour la deuxième année consécutive, la militante de 17 ans s’exprimera une nouvelle fois lors d’une table ronde et ouvrira dans l’après-midi une session au titre sans équivoque : « Eviter l’apocalypse climatique ».
Le Forum taxé d’hypocrisie climatique
Selon un rapport de Greenpeace publié mardi, dix banques régulièrement présentes à Davos ont à elles seules financé entre 2015 et 2018 le secteur des énergies fossiles à hauteur de 1.000 milliards de dollars.
Le Forum lui-même a été parfois taxé d’hypocrisie climatique en raison du ballet de jets, hélicoptères et limousines qu’il occasionne. Cette année, il tente de montrer l’exemple en bannissant les ustensiles à usage unique, en montant des buffets sans viande, en compensant les émissions carbone ou en prodiguant des conseils sur le carburant utilisé pour les avions privés.
20 Minutes
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