Afin de réagir positivement à la crise que connaît le secteur mondial du pétrole avec un baril à peine à 30 dollars actuellement, l’Azerbaïdjan a sitôt mis sur pied une politique de privatisations de bon nombre d’entreprises publiques du secteur. Une manière stratégique et intelligente de soulager les comptes publics, d’endiguer la crise et d’engranger des recettes commerciales. L’Ambassadeur de Turquie en Azerbaïdjan a fait tout récemment savoir que son pays serait tout à fait enclin à participer à la manœuvre.
Des dizaines de millions de dollars à la clé
Ismail Alper Coskun, l’Ambassadeur de Turquie, se fait ainsi la voix de son pays qui envisage ainsi très sérieusement de soutenir des candidatures d’entreprises privées sur leur volonté de racheter tout ou partie des entreprises publiques azéries. Une opération qui permettrait à l’Azerbaïdjan rien que pour l’année 2016 de récolter plus de 60 millions de dollars. En se délestant de la sorte de bon nombre de structures publiques, l’Azerbaïdjan pourrait dynamiser l’économie dans son ensemble, la moderniser et la rendre encore plus attractive. Nul doute que d’autres investisseurs étrangers vont très bientôt venir frapper à la porte de l’Azerbaïdjan qui va rentrer de facto dans une nouvelle ère encore plus prolifique.
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