« Le Klik, ça ne sert à rien. C’est un organisme mammouth. C’est très lent, c’est très inefficace. Pour avoir du papier à photocopier, on doit parfois attendre des semaines, des mois », explique Katalin Törley, professeur de français au lycée Ferenc Kölcsey de Budapest.
Les professeurs sont obligés de passer 15 heures de plus par semaine au lycée. Et ils ne peuvent plus choisir les manuels, on leur impose des livres médiocres. Zsuzsa Federmayer a une impression de déjà vu. « Ça me permet de revivre la période des années 1970 », dit la professeure d’histoire en riant.
Selon Zsuzsa Berkesi, professeur de français, certains enseignants ont eu peur de descendre dans la rue. « Il y a beaucoup d’établissements où les proviseurs ont interdit de participer à la manifestation, et les gens ont peur », dit-elle.
Le ministère propose une table ronde, mais les enseignants ont déjà annoncé une nouvelle manifestation le 13 février.
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