Le ministère a convoqué Rob Macaire, mardi, et l'a "informé de sa protestation et de sa condamnation des déclarations faites par certains responsables britanniques au sujet du meurtre de Soleimani".

Dimanche, le Premier ministre britannique Boris Johnson a déclaré que Soleimani avait joué un "rôle de premier plan" dans les actions qui ont entraîné la "mort de milliers de civils innocents et de personnel occidental". "Nous ne regretterons pas sa mort", avait-il ajouté.

Le ministre britannique des Affaires étrangères, Dominic Raab a également commenté la mort de Soleimani : "Soyons très clairs : il était une menace régionale, et nous comprenons la position dans laquelle se trouvaient les Américains, et ils sont fondés à exercer leur droit à la légitime défense."

Soleimani, commandant de la Force al-Quds du Corps des gardiens de la révolution islamique d'Iran, a été tué vendredi lors d'une frappe de drones américains à Bagdad.

Son meurtre marque une escalade dramatique des tensions entre les États-Unis et l'Iran, qui ont souvent atteint des pics depuis que le Président américain, Donald Trump a choisi, en 2018, de retirer unilatéralement les États-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien.

Le guide suprême iranien, Ali Khamenei, qui a décerné, l'année dernière, la plus haute distinction du pays à Soleimani, a promis de "sévères représailles" en réponse à son meurtre.

Le Pentagone a accusé Soleimani d'avoir comploté l'attaque de l'ambassade et d'avoir planifié des attaques supplémentaires contre des diplomates américains et des militaires en Irak et dans la région.

AA

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