Ancien grand producteur de pétrole jusque dans les années 70, l’Indonésie est devenu depuis principalement un importateur mais continue d’en exploiter partiellement. Pour autant, le pays reste encore à ce jour un producteur de gaz naturel. Entre sa demande en pétrole et son offre en gaz, l’Indonésie a trouvé en l’Azerbaïdjan un partenaire de choix pour mener des projets communs depuis plus de 10 années. L’Azerbaïdjan étant un grand producteur d’or noir et de gaz et, de par ses ressources solides, est à même d’apporter un soutien technique et financier à l’Indonésie.

Plus de dix années de collaboration particulièrement fructueuse comme le signal Gusti Nyoman Wiratmaja Puja, directeur général chargé du pétrole et du gaz au Ministre de l’Energie et des Ressources minérales d’Indonésie. «La coopération entre l’Indonésie et l’Azerbaïdjan dans le secteur pétro-gazier a été lancée depuis 2005. Plus tard, ces relations se sont élargies de façon significative entre la société nationale indonésienne de pétrole «Pertamina» et la Société nationale des pétroles de la République d’Azerbaïdjan (SOCAR). La coopération des sociétés pétrolières de l’Azerbaïdjan et de l’Indonésie est une grande source de revenus pour les deux pays».

S’ouvrir vers d’autres domaines de collaboration

Signe que l’Azerbaïdjan a nettement fait progresser l’ensemble de son économie et ses standards, le pays se tourne à présent vers le secteur des énergies nouvelles, et c’est sur ce point que l’Indonésie souhaiterait bénéficier du soutien de ce pays phare du Caucase. «Bien sûr, nous avons l’intention d’élargir nos relations avec l’Azerbaïdjan. Malgré la baisse des prix du pétrole sur le marché mondial, l’Indonésie va réaliser de nouveaux projets énergétiques. Il s’agit notamment des projets couvrant pas seulement le pétrole et le gaz, mais aussi les secteurs de l’énergie électrique et des sources d’énergie alternatives et renouvelables. Nous voulons que l’Azerbaïdjan participe dans les projets dont la mise en œuvre est prévue en Indonésie. Parce qu’il est très important pour nous de profiter de l’expérience que l’Azerbaïdjan a acquise dans ce sens. Nous désirons également que l’expérience des deux pays soit utilisée dans le développement des domaines susmentionnés».

En clair, l’Indonésie en appelle à présent au soutien technique, financier et opérationnel de l’Azerbaïdjan pour passer un cap supplémentaire, pour aller plus loin que l’utilisation des énergies fossiles et s’inscrire dans un mouvement de modernisation du schéma énergétique. On sait que l’Azerbaïdjan fait figure de fer de lance dans toute la région du Caucase au niveau technologique et énergétique mais également au niveau du savoir-faire et des connaissances. A ce titre, le président indonésien souhaiterait que des étudiants se rendent en Azerbaïdjan afin de monter en compétences en connaissances : «L’Indonésie entend également élargir l’échange d’étudiants avec l’Azerbaïdjan. Ce dernier peut être réalisé entre l’Ecole supérieure de pétrole de Bakou de la SOCAR et l’école de pétrole en Indonésie».

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