“Nous partons du principe que le projet sera achevé”, a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, au lendemain de l’adoption de sanctions à son encontre par le Congrès américain.
Dénoncées par l’Union européenne, ces mesures de rétorsion visent les entreprises collaborant au projet.
Construit à plus de 80%, le gazoduc sous-marin qui relie la Russie à l’Allemagne, est censé entrer en service fin 2019 ou début 2020. Il doit permettre de doubler les livraisons de gaz naturel russe vers l’Europe occidentale via l’Allemagne, principale bénéficiaire du projet.
Mais pour Washington et certains pays européens – l’Ukraine, la Pologne et les pays baltes – le gazoduc va accroître la dépendance des Européens au gaz russe, que Moscou pourrait utiliser pour exercer des pressions politiques.
Les sanctions “ne plaisent ni à Moscou, ni aux capitales européennes. Ni à Berlin, ni à Paris”, a martelé Dmitri Peskov, dénonçant “une violation évidente du droit international” et “un exemple idéal de concurrence déloyale”.
AFP
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