Le pays, à l’instar de l’Arabie saoudite, est un soutien de longue date des rebelles. L’appui de Doha prend notamment la forme de livraison d’armes et d’un support financier. Un coup de pouce qui, selon certains, ne bénéficierait pas qu`aux «modérés».
Cette déclaration est à mettre en relation avec la campagne de bombardement de l’armée russe. Cette dernière, qui a pour but de lutter contre les terroristes implantés en Syrie, a bénéficié au gouvernement légitime. Il a pu reprendre du terrain et s’en trouve renforcé. Au contraire des rebelles qui doivent maintenant lutter contre un adversaire qui a repris du poil de la bête.
Avant, l’Arabie Saoudite
Ce changement sur l’échiquier du conflit a récemment fait dire à l’Arabie saoudite qu’elle se réservait le droit de sortir l’option militaire du chapeau. Et à croire les déclarations de Khalid al-Attiyah, le Qatar pourrait lui emboîter le pas : «Nous n`épargnerons aucun effort, quel qu`il soit, avec nos frères saoudiens et turcs pour mettre en oeuvre tout ce qui protège le peuple syrien et la Syrie d`une partition. Si une intervention militaire protège le peuple syrien de la brutalité du régime, nous le ferons.»
Il reste cependant prudent en soulignant sa préférence pour une résolution diplomatique : «Le plus court chemin vers la paix passe par un dialogue direct». Mais prévient : «Nous n`avons peur d`aucune confrontation.»
Du côté de Damas, on prend visiblement la menace au sérieux. Le gouvernement syrien, loin de se démonter, a réagi en rappelant que la Syrie répondrait fermement à toute «agression directe».
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