«La Belgique, l'Estonie (membre à partir de janvier), la France, l'Allemagne, la Pologne et le Royaume-Uni sont profondément préoccupés par les essais continus de missiles balistiques par la Corée du Nord», au nombre de 13 depuis mai incluant celui du 28 novembre, indique cette déclaration. Pyongyang «poursuit aussi son programme nucléaire» et «nous condamnons ces actions provocatrices», ajoutent les Européens dans ce texte rendu public après une réunion à huis clos sur la Corée du Nord du Conseil de sécurité demandée par ces mêmes Européens. «Elles minent la stabilité et la sécurité régionales comme la paix internationale et sont en claire violation des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU adoptées à l'unanimité», relèvent-ils.
Pour les Européens, «il est essentiel que le Conseil de sécurité s'assure d'une pleine application de ses résolutions et que les sanctions restent en place». «Nous appelons la communauté internationale à appliquer strictement ces sanctions», affirment-ils dans leur texte. Depuis mai, les Européens réclament de manière régulière une réunion du Conseil de sécurité sur la Corée du Nord après chaque essai de missiles, une mobilisation ponctuée par une déclaration commune. Le dernier test nord-coréen, le jour de la fête annuelle américaine de Thanksgiving, est survenu alors que les discussions sur le nucléaire entre Pyongyang et Washington demeurent dans l'impasse.
En vertu des résolutions de l'ONU, Pyongyang n'a pas le droit de procéder à des tirs de missiles balistiques. La Corée du Nord a donné aux Etats-Unis jusqu'à la fin du mois pour présenter une nouvelle offre d'accord, et menacé de se retirer définitivement des discussions. A l'ONU, des diplomates craignent que Pyongyang ne renoue avec les essais nucléaires ou balistiques à longue portée si aucune avancée n'est enregistrée prochainement.
AFP
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