La première étude de grande ampleur
Si les bienfaits des flavonoïdes, antioxydants puissants, sur nos troubles érectiles ou nos bourrelets ne sont pas nouveaux, cette étude est la première à confirmer ces bénéfices sur un échantillon de grande ampleur, soit sur 124.086 Américains et Américaines et durant 24 ans (entre 1986 et 2011).
Tous les deux ans, ces volontaires ont dû rapporter aux scientifiques leur poids, leurs habitudes sportives et alimentaires, leurs petits vices (tabagisme, alimentation grasse, etc.) et le cas échéant, leurs nouvelles maladies. Parallèlement, sept types de flavonoïdes différents, qui avaient déjà démontré leur lien avec la prise de poids, ont été passés au crible. Bilan : grande consommation de flavonoïdes allait de pair avec une surcharge pondérale moindre et ce, peu importe le sexe et l’âge des participants.
Aider à affiner les recommandations diététiques
Parmi les sept flavonoïdes étudiés, les anthocyanosides (présents dans les myrtilles et les fraises), les polymères (présents notamment dans le thé vert et les pommes) et les flavonols (thé, oignon) ont montré un lien « consommation/poids sur la balance moindre » évident et un effet anti « yo-yo ».
Les auteurs de l’étude estiment aujourd’hui que leurs résultats « pourraient aider à affiner les recommandations diététiques pour prévenir l’obésité et ses conséquences potentielles (diabète, cancer, hypertension ou maladies cardiovasculaires, etc.) ».
L`an dernier, une étude publiée dans le Journal of the Academy of Nutrition and Dietetics, affirmait d’ores et déjà que la consommation de myrtilles, riche en flavonoïdes, aurait pour effet de ralentir la progression du passage de la pré-hypertension à l’hypertension, réduisant, dans le même temps, le risque de maladies cardiovasculaires.
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