La science croit savoir comment comprendre les états d’âme des chats

  03 Décembre 2019    Lu: 1110
La science croit savoir comment comprendre les états d’âme des chats

Très peu nombreux sont ceux qui peuvent définir les émotions des chats d’après l’expression de leur bouille, ont constaté les scientifiques, affirmant pourtant qu’il était possible d’apprendre à le faire, selon les résultats d’une étude publiée dans la revue Animal Welfare.

Les chats ont depuis toujours la réputation d’être une espèce impénétrable, dont l’humeur et les états d’âme sont quasiment impossibles à comprendre.

Mais une nouvelle étude, réalisée par des chercheurs de l’université canadienne de Guelph et publiée par la revue Animal Welfare, prouve que les petits félins ont leurs propres mimiques, mais que les humains ont du mal à les déchiffrer.

«Les chats nous disent quelque chose avec leurs expressions faciales et si vous êtes vraiment expérimenté, vous pouvez le repérer. Certains peuvent le faire», a déclaré l’un des auteurs de l’étude, Georgia Mason.
Ainsi, 6.329 participants, pour la plupart des propriétaires de chats, ont eu à visionner 20 clips vidéo de chats dans des états soigneusement sélectionnés, tant positifs, quand ils étaient notamment caressés, que négatifs, quand ils étaient par exemple malades. Toutefois, l’expérience excluait les vidéos où l’humeur du chat était évidente, comme dans le cas où le petit félin ronronnait ou avait rabattu ses oreilles vers l'arrière. Les participants ont eu par la suite à remplir des questionnaires pour décrire les sentiments des animaux.

Les chats toujours aussi mystérieux?
Les scores moyens des participants étaient faibles, environ 11,85 sur 20, ce qui semblait prouver l’impossibilité de percer le mystère des chats. Toutefois, 13% des humains ont donné des réponses assez précises avec un score de quelque 15 sur 20, ce qui signifie, selon les chercheurs, qu’ils ont réussi à relever quelques indices dans les yeux du chat. Les femmes ont été un peu meilleures que les hommes et les plus jeunes meilleurs que les personnes plus âgées, de même que les participants ayant des relations «professionnelles» avec les chats, comme les vétérinaires.

Mais ces derniers ont bien plus d’opportunités d’apprendre et de comprendre les motivations des chats, car ils décident en permanence s’ils doivent ou non changer le traitement ou si ce chat en particulier peut rentrer chez lui, a fait remarquer Georgia Mason.

Savoir d’où proviennent les capacités à comprendre les chats pourrait aider les propriétaires d’animaux, les vétérinaires et le personnel des soins aux animaux à optimiser les soins et le bien-être des félins, fait remarquer l’étude.

Sputnik


Tags: chats  


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