El-Assad à Moscou: «L’idéal aurait été qu’il y reste», selon Ankara
L’occasion de la visite-surprise de celui-ci à Moscou – la première visite à l`étranger de Bachar el-Assad depuis le début de la guerre civile en 2011 – « aurait été un bon point de départ, s’il était resté en Russie », a même ajouté Ahmet Davutoglu. Le Premier ministre turc insiste également sur la nécessité de « travailler sur des formules organisant son départ » et affirme que « l’idéal aurait été qu’il y reste plus longtemps, voire qu’il ne rentre même pas pour que commence tout de suite une période de transition ».
En fait, Ankara a légèrement infléchi sa position sur la question, suite au changement de cap des Occidentaux, à la fin de l’été, et aussi – ou surtout – depuis l’irruption de la Russie dans le conflit. Il y a moins d’un mois, le président turc Recep Tayyip Erdogan avait évoqué la possibilité d’une transition qui inclurait une partie des responsables du régime actuel, sans préciser lesquels. Le Premier ministre Ahmet Davutoglu est du même avis : une transition politique dans laquelle le président el-Assad resterait symboliquement au pouvoir pour six mois avant de se retirer est « acceptable », a-t-il indiqué.
C’est certainement de tout cela que vont discuter les Russes, Américains, Saoudiens et Turcs, réunis à Vienne pour une réunion quadripartite ce vendredi 23 octobre.