“Une odeur de ‘chaussette mouillée’ a incommodé à plusieurs reprises des membres de l’équipage pendant les phases de décollage et de descente”, a indiqué à l’AFP Didier Tappero, directeur général de la compagnie. Il a précisé que des analyses réalisées avec un aérotraceur avaient permis d’identifier des émanations d’huile.
Selon le rapport d’Airbus transmis à la compagnie, ces mesures effectuées à bord de l’avion indiquent que la qualité de l’air en cabine est dans les normes et conforme aux directives internationales, en dessous des seuils de toxicité, a également indiqué ACI.
Des prélèvements sanguins ont toutefois été effectués sur les personnels navigants qui ont inhalé ces mauvaises odeurs.
L’Airbus A330neo est cloué au sol depuis deux semaines et va dans les prochains jours rejoindre les ateliers d’Airbus à Toulouse après que des techniciens de maintenance de l’avionneur européen et de Rolls-Royce, dépêchés à Nouméa, n’ont pu “résoudre ce problème de façon pérenne”.
“Nous travaillons à une solution pour résoudre les problèmes d’odeur survenus dans la cabine d’un petit nombre d’Airbus A330neo en service”, a pour sa part indiqué à l’AFP Sean Lee, porte-parole d’Airbus pour la région Asie-Pacifique.
Des problèmes identiques auraient été rencontrés par des compagnies aériennes du Portugal et du Sénégal, a également indiqué ACI.
Le HuffPost
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