Selon l'agence de presse locale "Fars", 60 bus et stations de métro ont été endommagés lors des manifestations dont la ville d'Ispahan (centre) a été le théâtre. Notant que 5 stations de métro ont été fermées.
L'agence a déclaré que les autorités iraniennes "ont arrêté 40 personnes dans la ville de Yazd" (centre) lors de ce qu’elles ont qualifié d’ "émeutes".
Plus tôt dans la journée, le chef de la sécurité de la ville iranienne de Kermanshah, Ali Akbar Javidan, a annoncé la mort d’un policier lors des manifestations contre la hausse des prix du carburant dans le pays.
Les autorités iraniennes ont également coupé l'accès à l’Internet fixe et mobile dans tout le pays, a déclaré l'agence de presse ILNA citant des sources de sécurité.
Les nouveaux prix ont atteint au moins 15 000 riyals (13 cents américains aux prix du marché parallèle) le litre d'essence négocié samedi, marquant une hausse de 50% par rapport à vendredi dernier.
Khamenei a ordonné aux forces de sécurité "d'accomplir leur devoir" et de garder les citoyens iraniens "loin des manifestants violents".
Les dernières manifestations ont mis une nouvelle pression sur le gouvernement iranien, déjà en difficulté à cause des sanctions américaines, qui ont étouffé l’économie du pays depuis que le président américain, Donald Trump, a unilatéralement retiré son pays de l’accord nucléaire, en mai 2018.
L’Iran était le troisième producteur mondial de pétrole brut, avec une production quotidienne moyenne de 3,84 millions de barils par jour, avant les sanctions imposées par les États-Unis, qui ont débuté en août 2018, réduisant la production quotidienne moyenne à 2,15 millions de barils par jour. (AA)
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