"À l’horizon 2025, nous visons une capacité mondiale de 25 gigawatts (dans les renouvelables), ce qui commencerait à être relativement important à l’échelle de la planète", a-t-il déclaré.
"Contrairement aux dinosaures, on a un cerveau, on est capable de voir ce qui se passe, on connaît les marchés, donc on s'adapte car la transition énergétique offre plein d'opportunités", a-t-il ajouté.
Selon le document de référence 2018, Total a actuellement une capacité de production de 2,7 GW d'électricité bas carbone (gaz et renouvelables) à l'échelle mondiale.
Le groupe, qui compte aussi doubler d'ici 2025 le nombre de ses clients à l'électricité en France et en Belgique, a acquis depuis 2015 pour presque six milliards d'euros d'actifs dans les énergies dites nouvelles, notamment le spécialiste des batteries Saft, Direct Energie et Total Eren.
Répétant son engagement de ne plus fermer aucune de ses 3.500 stations service en France, Patrick Pouyanné a indiqué au contraire qu'il comptait les transformer pour y proposer des prises électriques, du gaz et de l'hydrogène, au côté des pompes à carburant traditionnelles.
Le PDG de Total a également appelé au rétablissement d'une taxe flottante comme la TIPP pour limiter l'impact pour le consommateur de la remontée des cours.
"Dès que l'on touche au grenier du pétrole, les marchés s'affolent", a poursuivi Patrick Pouyanné. "Mais une économie mondiale au ralenti ne peut pas se permettre un prix du pétrole très élevé. Je ne pense d'ailleurs pas que ce soit l'ambition des pays producteurs de l'Opep : ils se satisferaient d'un prix du baril situé entre 60 et 70 dollars."
Reuters
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