L'objectif de SpaceX est de créer une megaconstellation de satellites nommée Starlink pour fournir un accès à Internet haut débit et des nouveaux services associés. Les 60 premiers satellites ont été mis en orbite le 23 mai dernier grâce à une fusée Falcon 9.
Selon les documents déposés à l'UIT qu'a pu consulter le site SpaceNews, les 30.000 satellites supplémentaires opèreront en orbite basse, entre 328 kilomètres et 580 kilomètres d'altitude. Ils seront équipés de faisceaux orientables pour assurer la liaison avec les clients et de faisceaux « omnidirectionnels » pour les fonctions de télémétrie, de localisation et de contrôle des engins spatiaux.
La dépose d'une demande ne signifie pas nécessairement que SpaceX envisage réellement de lancer 30.000 satellites. Selon Brian Weeden, le directeur des programmes de la Secure World Foundation, qui œuvre pour une bonne gouvernance de l'espace, cette demande d'autorisation est un moyen de « noyer l'UIT sous les procédures » et de parer à de nouvelles potentialités tout en continuant tranquillement à déployer sa constellation. Si ces milliers de satellites étaient toutefois déployés, un gros embouteillage est à craindre dans cette fameuse orbite basse. Le 2 septembre dernier, l'ESA a dû dérouter pour la première fois un de ses satellites d’observation pour éviter une collision avec l'un des 60 satellites de la constellation Starlink.
Futura Sciences
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