En réponse à une question concernant le dernier commentaire du service de presse du ministère des Affaires étrangères d'Arménie, dans lequel la thèse sur les intérêts du «peuple du Haut-Karabakh» a été ré-exprimée, Abdullayeva a déclaré que la position de l'Azerbaïdjan sur cette question était répétée.

«Le président de l'Azerbaïdjan, Ilham Aliyev, dans son discours prononcé au Club de discussion de Valdaï, en a parlé clairement et de manière décisive», a-t-elle noté.

«La position des autorités arméniennes actuelles n'est rien de plus qu'une tromperie envers leur propre peuple, mais il est impossible de tromper la communauté internationale. Il est évident qu'il est urgent que les dirigeants arméniens ont un besoin urgent d'étudier attentivement les documents internationaux adoptés dans le cadre du processus de règlement du conflit arméno-azerbaïdjanais du Haut-Karabakh, ainsi que les déclarations des coprésidents du Groupe de Minsk de l'OSCE» selon la haute responsable du MAE.

«Aucun des documents sur la résolution du conflit n'utilise le concept de «peuple» en relation avec la population de la région du Haut-Karabakh de l'Azerbaïdjan», a-t-elle déclaré.

«À cet égard, je voudrais rappeler que la déclaration commune des coprésidents du Groupe de Minsk de l'OSCE et les accords pertinents des deux parties en litige mentionnés par le service de presse du ministère des Affaires étrangères de l'Arménie indiquent clairement la nécessité de préparer les populations à la paix. Le président de l'Azerbaïdjan, sous une forme accessible et claire, a noté qu'il n'y avait pas de concept de «peuple du Haut-Karabakh», il y a les populations azerbaïdjanaises et arméniennes dans cette région de l'Azerbaïdjan.

Si la partie arménienne est vraiment intéressée par l'instauration de la démocratie dans cette région, alors l'Arménie, en tant que pays qui contrôle réellement les territoires azerbaïdjanais occupés, devrait, tout d'abord, retirer ses troupes de ces territoires et ne pas empêcher le retour de la population azerbaïdjanaise expulsée de force, ce qui permettra de garantir ses droits légaux et démocratiques », a conclu Abdullayeva.

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