Moscou et Pékin irrités. Dans le passé, la Chine et la Russie, qui disposent d`un droit de véto au Conseil de sécurité des Nations unies, ont tempéré les ardeurs de ses membres qui voulaient sanctionner les "provocations" nord-coréennes. Les ambitions nucléaires de la Corée du Nord, qui a mené début janvier son quatrième essai nucléaire, irritent Moscou comme Pékin mais ces derniers n`ont aucune envie d`assister à l`effondrement du régime et au chaos qui s`ensuivrait à leur frontière.
Un consensus régional ? L`agence officielle nord-coréenne KCNA a annoncé qu`une délégation conduite par le ministre adjoint des Affaires étrangères, Pak Myong-Guk, était partie pour la Russie vendredi. Aucune autre précision n`a été fournie mais cette visite survient au moment où Washington cherche à trouver un consensus régional et international pour renforcer l`arsenal des sanctions contre Pyongyang. L`agence sud-coréenne Yonhap, qui cite des sources non identifiées, a rapporté pour sa part qu`une responsable du ministère nord-coréen des Affaires étrangères avait été vue à son arrivée à l`aéroport international de Pékin.
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