Le chef du gouvernement socialiste sortant, Pedro Sanchez, a remporté le scrutin de la fin avril. Mais avec 123 députés sur 350, il est resté loin de la majorité absolue et a donc besoin principalement de l'appui de la gauche radicale de Podemos qui se refuse jusqu'ici à lui apporter son soutien.
Pedro Sanchez et Pablo Iglesias reçus mardi
Les consultations du roi, qui ont démarré lundi à 10h locales doivent durer deux jours. Pedro Sanchez et le chef de Podemos, Pablo Iglesias, doivent être reçus mardi, tout comme les chefs des autres grands partis. Si Pedro Sanchez, qui a déjà échoué à se faire reconduire au pouvoir par les députés en juillet, n'obtient pas la confiance de la chambre d'ici le 23 septembre, des élections seront convoquées pour le 10 novembre.
Les négociations entre les socialistes et Podemos sont dans une impasse. Le parti, héritier du mouvement des Indignés, exige d'entrer au gouvernement mais Pedro Sanchez refuse, proposant la simple négociation d'un programme de gouvernement. En juillet, le socialiste avait accepté l'entrée de Podemos au sein de l'exécutif à contre-cœur mais la formation de gauche radicale avait jugé les postes proposés insuffisants.
L'Espagne vit une situation d'instabilité politique depuis que le bipartisme a volé en éclats en 2015 avec l'entrée en force au Parlement de Podemos et des libéraux de Ciudadanos. Une cinquième force d'envergure nationale, l'extrême droite de Vox, est entrée à la chambre lors du dernier scrutin. (AFP)
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