L'Azerbaïdjan s'adresse aux chefs de l'ONU et de l'OSCE et aux coprésidents du Groupe de Minsk

  13 Septembre 2019    Lu: 839
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«La poursuite de la politique d'agression de l'Arménie et de ses mesures visant à consolider le statu quo actuel basé sur l'occupation militaire, y compris les récentes déclarations d'annexion des dirigeants de ce pays, même si elles étaient principalement destinées à un public interne, a provoqué l'escalade parallèlement à une violation flagrante du droit international, ils ont créé une tension très dangereuse, mettant en doute les efforts déployés depuis longtemps par les médiateurs internationaux pour résoudre le conflit Haut-Karabakh entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan»

C'est ce qu'a annoncé dans une déclaration, le ministère azerbaïdjanais des Affaires étrangères.

« Le gouvernement azerbaïdjanais a vivement protesté contre la rhétorique irresponsable des dirigeants arméniens, la considérant comme une tentative de perturber le processus de négociation, et cette position a été portée à l'attention des institutions internationales. Le ministre des Affaires étrangères de la République d’Azerbaïdjan a adressé des lettres aux Secrétaire généraux de l’ONU et de l’OSCE, aux coprésidents du Groupe de Minsk de l’OSCE, ainsi qu’aux ministres des Affaires étrangères des pays membres du Groupe de Minsk, soulignant que, dans leurs dernières déclarations, les dirigeants arméniens ont directement admis avoir mené une politique agressive au niveau d’Etat, qui a conduit à l’occupation des territoires azerbaïdjanais et au nettoyage ethnique sanglant de la population azerbaïdjanaise qui y résidait historiquement, et qui a également attiré l’attention sur la responsabilité juridique internationale d’une occupation militaire, et a noté que la position forte de la communauté internationale ne devrait pas permettre à l’Etat agresseur arménien de se sentir impuni. À ce sujet, le ministère des Affaires étrangères a également envoyé la note verbale appropriée à tous les États membres du Mouvement des non alignés et de l’Organisation de coopération islamique.

Dans ses commentaires, la Représentante officielle du Ministère russe des Affaires étrangères, exprimant son inquiétude sur la situation, a déclaré que les déclarations devraient s’inscrire dans le contexte des efforts généraux visant à un règlement pacifique, et ils ne devraient pas conduire à un déséquilibre dans le fragile processus de négociation. L’ambassadeur des États-Unis en Azerbaïdjan, exprimant son attitude à l’égard des déclarations du Premier ministre arménien, a également souligné la nécessité de s’abstenir de toute rhétorique qui encourage la violence et augmente les tensions, et a exhorté les parties à se concentrer sur le processus de dialogue.

L’essence des négociations sur le règlement pacifique du conflit arméno-azerbaïdjanais du Haut-Karabakh menées depuis de nombreuses années avec la médiation des pays présidents du Groupe de Minsk de l’OSCE consiste à assurer la résolution du conflit du conflit sur la base des normes et des principes du droit international, y compris des décisions et résolutions des organisations internationales, principalement des résolutions bien connues du Conseil de sécurité des Nations Unies. Et ceci, comme cela a été indiqué à plusieurs reprises dans les déclarations des pays coprésidents, y compris celui publié le 9 mars 2019, envisage la libération des territoires occupés de l’Azerbaïdjan et assure le retour des personnes déplacées dans leurs foyers dans la sécurité et la dignité.

Il est inacceptable que l'Arménie, qui a procédé à l'occupation militaire des territoires azerbaïdjanais, ait soumis la population azerbaïdjanaise à un nettoyage ethnique sanglant, se cache derrière les objectifs nobles du principe d'autodétermination consacré par le droit international pour masquer sa politique d'occupation. La partie azerbaïdjanaise a toujours affirmé et insisté sur le fait que la question du statut de la région du Haut-Karabakh de notre pays ne pouvait être examinée qu'avec la participation conjointe des deux communautés après le retour digne et sécuritaire de la communauté azerbaïdjanaise expulsée dans leur pays d'origine. dans le Haut-Karabakh.

Il est inacceptable que l’Arménie, qui a effectué l’occupation militaire des territoires de l’Azerbaïdjan, ait soumis la population azerbaïdjanaise locale à un nettoyage ethnique sanglant, se cache derrière les nobles objectifs du principe d'autodétermination enchâssé dans le droit international pour masquer sa politique d’occupation. La partie azerbaïdjanaise a toujours affirmé et insisté que la question du statut de la région du Haut-Karabakh de notre pays ne peut être examinée qu’avec la participation conjointe des deux communautés après avoir assuré le retour sûr et digne de la communauté azerbaïdjanaise expulsée dans ses terres ancestrales dans le Haut-Karabakh.

On sait que la partie arménienne connaît bien les décisions et les résolutions adoptées par les organisations internationales pour résoudre le conflit, ainsi que le mandat des coprésidents du Groupe de Minsk de l’OSCE. Comme indiqué dans les déclarations de ces derniers, un règlement pacifique du conflit devrait être fondé sur la Charte des Nations Unies, les dispositions de l’Acte final d’Helsinki, les décisions et résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies et de l’OSCE.

La position irresponsable et destructrice de la direction arménienne non seulement ne sert pas le but d’une résolution pacifique du conflit comme dit hypocritement à Erevan, mais au contraire, elle va à l’encontre de l’essence des dernières discussions sur le règlement et vise à tenter de détruire le processus de négociation.

M. Pashinian devrait également préciser qu’une partie qui quitte le processus de négociation sous la pression de provocateurs nationaux sera certainement perdante. Il n’a donc d’autre choix que de négocier avec l’Azerbaïdjan par la médiation du Groupe de Minsk de l’OSCE. Et plus vite les dirigeants arméniens commenceront à avancer dans cette direction d’une manière cohérente et irréversible, plus vite le peuple arménien pourra entrer dans la voie du développement durable en paix avec ses voisins.

En même temps, nous rappelons à nouveau à la partie arménienne que, conformément à l’article 25 de la Charte des Nations Unies, tous les États membres doivent mettre en œuvre les décisions du Conseil de sécurité. Si les exigences de cette disposition ne sont pas remplies par l’Arménie, alors les dirigeants de ce pays ne devraient en aucun cas douter que l’Azerbaïdjan rétablira sa souveraineté à l’intérieur des frontières internationalement reconnues en vertu de l’article 51 de la Charte des Nations Unies » a conclu le MAE d'Azerbaïdjan.

Azvision.az


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