La chaîne avait indiqué que les membres de son équipe avaient été "kidnappés par des inconnus" alors qu`ils couvraient à Taëz les combats entre forces loyalistes et rebelles chiites Houthis. La ville de Taëz, chef-lieu d`une province éponyme contrôlée par des forces progouvernementales, est encerclée depuis des mois par les Houthis, maîtres depuis plus d`un an de la capitale Sanaa et de larges pans du territoire yéménite.
Al-Jazeera indique que les trois hommes ont été libérés "peu auparavant" après avoir été kidnappés par "des inconnus armés".
Hamdi al-Bokari a cependant écrit sur sa page Facebook qu`il avait été capturé par les Houthis pro-iraniens, combattus par les forces loyalistes, soutenues par une coalition militaire arabe, incluant le Qatar, depuis son intervention en mars au Yémen. "Nous les entendons répéter Mort à l`Amérique", un slogan chanté par les Houthis et les manifestants iraniens, écrit-il, ajoutant qu`il donnerait des détails sur sa capture "dans les prochains jours".
Les journalistes et les professionnels des médias paient un prix fort de l`insécurité au Yémen. Le 17 janvier, un journaliste yéménite, Almigdad Mojalli, qui travaillait pour des médias étrangers, avait été tué au sud de Sanaa dans un apparent raid aérien de la coalition arabe. Selon un récent rapport de Reporters sans frontières (RSF), au moins cinq journalistes ont été tués au Yémen l`an dernier.
Yémen: les journalistes d`Al-Jazeera libérés
28 Janvier 2016
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La chaîne satellitaire Al-Jazeera du Qatar a annoncé la libération de ses deux journalistes enlevés, avec leur chauffeur, il y a plus de dix jours au Yémen, un pays en guerre. Le correspondant de la chaîne qatarie, Hamdi al-Bokari, son collègue Abdelaziz al-Sabri et leur chauffeur Mounir al-Soubaie étaient portés disparus depuis le 18 janvier à Taëz, dans le sud-est du Yémen.
