La Commission pour la transparence ajoute dans son communiqué avoir obtenu «857 mandats d'arrêt» contre des responsables, dont seuls «407 ont été effectivement appliqués». Depuis de nombreuses années, les Irakiens dénoncent les malversations de leurs dirigeants et l'incapacité des autorités à faire appliquer la loi dans le douzième pays le plus corrompu au monde, selon Transparency International.
Il y a une semaine, la Commission avait annoncé que près de dix millions de dollars d'aide aux déplacés de la province ravagée de Ninive, où le groupe Etat islamique (EI) avait établi sa «capitale» en Irak, avaient été détournés par l'ex-gouverneur en fuite, Nawfel Akoub. En avril déjà, elle indiquait que plus de 60 autres millions de dollars de fonds publics avaient été détournés par des fonctionnaires proches de Nawfel Akoub, du budget de Ninive de 800 millions de dollars.
Ces 15 dernières années, la corruption a coûté près de 250 milliards de dollars d'argent public, soit deux fois le budget de l'Etat et même plus que le Produit intérieur brut (PIB) de l'Irak, selon le Parlement. (AFP)
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