« Tout d’abord, il convient de noter que les territoires indiqués dans la déclaration du porte-parole du ministère des Affaires étrangères de l’Arménie sont des territoires internationalement reconnus de l’Azerbaïdjan sous occupation des forces armées de la République d'Arménie. Ce postulat est confirmé dans les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale des Nations Unies, ainsi que dans de nombreuses autres décisions des organisations internationales », a-t-elle déclaré.

« Quiconque fait des déclarations sur le conflit entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, devrait avant tout se familiariser avec ces documents.

Notre position sur la participation de la communauté arménienne du Haut-Karabakh aux négociations sur le règlement du conflit a été exprimée à plusieurs reprises, y compris à un niveau élevé. Nous répétons encore une fois que les négociations se déroulent directement entre les parties au conflit - l’Arménie et l’Azerbaïdjan, et en ce qui concerne les communautés arménienne et azerbaïdjanaise de la région du Haut-Karabakh de l'Azerbaïdjan, les représentants de ces deux communautés peuvent être impliqués dans le processus de négociation à un certain stade avec le consentement de tous les participants du GdM de l’OSCE. Ceux qui veulent se familiariser avec la position de l’OSCE sur cette question peuvent lire la décision d’Helsinki de cette organisation du 24 mars 1992.

Conformément à la position de la communauté mondiale fondée sur l’inviolabilité du respect des normes et des principes du droit international, le statut du Haut-Karabakh peut être considéré conjointement par les communautés arménienne et azerbaïdjanaise, après que la population azerbaïdjanaise, expulsée de son territoire à la suite d’un nettoyage ethnique contre elle, retourne chez elle, et ainsi, les deux communautés de la région vivront ensemble.

Je dois constater avec regret qu’aujourd’hui, la direction du pays agresseur, l’Arménie, parle d’une part de la nécessité d’une résolution pacifique du conflit et, d’autre part, donne ouvertement l’ordre de tuer les militaires azerbaïdjanais.

Les véritables intentions de l’Arménie, qui exprime verbalement des déclarations pacifiques et, renforce en fait l’occupation militaire illégale des territoires azerbaïdjanais, sont bien connues. Ce n’est pas la première fois que la partie arménienne, sous divers prétextes, entrave la réalisation d’une percée dans le processus de négociation », a conclu la porte-parole du MAE.

Azvision.az

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