L'institut national de recherche économique et sociale souligne que les risques pour la croissance sont «lourdement orientés à la baisse» alors qu'il estime à 40% la probabilité d'une sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne sans accord.
Boris Johnson, favori pour prendre la tête cette semaine du Parti conservateur et devenir le prochain Premier ministre, a dit qu'il accélèrerait les préparatifs en vue d'une sortie sans accord afin de forcer l'UE à amender le compromis de divorce négocié par la Première ministre Theresa May et désavoué par le parlement britannique à trois reprises.
Le NIESR a déjà estimé que l'économie britannique s'était contractée au deuxième semestre. Un nouveau trimestre de contraction correspondrait techniquement à une récession, la première depuis la grande crise financière de 2008-2009.
Reuters
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