Ban Ki-moon met en garde contre l`usage excessif de la force
Exprimant ses condoléances « aux familles et aux proches de toutes les victimes des hostilités et des attaques terroristes », il a enjoint à la fin des hostilités. « Aucune société ne devrait vivre dans la peur. Aucune société ne peut se permettre de voir sa jeunesse souffrir dans le désespoir. Si nous n’agissons pas vite, la situation sur le terrain va empirer, avec des répercussions sérieuses en Israël et en Palestine. Il n’est pas trop tard pour éviter une crise plus importante. »
Ban Ki-moon tente de pacifier Benyamin Netanyahu
Ban Ki-moon a également rencontré Benyamin Netanyahu, le Premier ministre israélien, qui a répété ce qu`il dit depuis des semaines : pour lui, les Palestiniens et leur président Mahmoud Abbas sont les seuls responsables des violences actuelles. « Le président Abbas, malheureusement, attise les flammes. Il n`a condamné aucune des 30 attaques contre les Israéliens depuis un mois. Et il continue à glorifier les terroristes comme des héros. Face à ce terrorisme, Israël agit comme n`importe quelle démocratie le ferait pour défendre ses citoyens. »
Israël se défend avec force. Ban Ki-moon dit le comprendre, mais il met en garde contre un usage excessif de la force. « Si l`usage de la force n`est pas approprié et proportionné, cela peut augmenter les frustrations et les inquiétudes, d`où émergent les violences. J`appelle Israël, en tant qu`Etat démocratique à éviter tout incident et à conduire des enquêtes lorsque c`est nécessaire », a lancé le secrétaire général de l’ONU. Il appelle enfin Israéliens et Palestiniens à reprendre les négociations de paix, pour mettre fin durablement au conflit.
Ce mercredi, Ban Ki-moon doit se rendre à Ramallah, en Cisjordanie, où il doit rencontrer le président palestinien Mahmoud Abbas. Il devrait également informer le Conseil de sécurité – par vidéo-conférence - de l’avancée de sa tentative d’apaiser les tensions israélo-palestiniennes au cours des consultations qu’il mène à huis clos, ont indiqué des diplomates à l’Agence France-Presse.