Au Vatican, il n’est pas question d’accords économiques, comme à Rome ou Paris. Mais forts de leurs relations ininterrompues depuis plus de 60 ans, et cela malgré la révolution islamique de 1979, Téhéran et le Saint-Siège collaborent notamment dans le dialogue interreligieux et dans des domaines scientifiques tels que l’astronomie.
Si le pape François, à son habitude, devrait privilégier la rencontre avec le président Rohani, ses collaborateurs en charge de la diplomatie ne manqueront pas d’aborder avec lui la crise au Moyen-Orient, et son soutien au régime syrien. Ils devraient inviter Téhéran à l’apaisement avec Israël, et saluer aussi son retour sur la scène internationale après l`accord nucléaire et la fin des sanctions.
Mais un sujet délicat devrait être également au menu des discussions, en toute diplomatie, à savoir les violations de la liberté religieuse des minorités, à commencer par les catholiques, quelques milliers à peine dans la République islamique.
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