«Si la Grèce ne renforce pas le contrôle sécuritaire, sur ses frontières, ou n’acceptera pas de coopérer, dans ce sens, les frontières, retracées par l’accord de Schengen, finiront par changer», a averti, lors d’un point de presse, la ministre autrichienne de l’Intérieur, Johanna Mikl-Leitner, une fois, arrivée, à Amsterdam, aux Pays-Bas. En allusion aux doutes sur la capacité de la Grèce à assurer la sécurité de ses frontières, la ministre de l’Intérieur d’Autriche a affirmé que les frontières de l’Europe pourraient changer et avancer, jusqu’en Europe centrale. Johanna Mikl-Leitner avait, précédemment, averti, samedi, la Grèce, pour dire qu’elle risque de se voir écartée, provisoirement, de l’espace Schengen, si elle ne renforçait pas le contrôle, sur ses frontières, pour enrayer l’arrivée des migrants.
Les ministres de l’Intérieur des pays de l’
Union européenne se réunissent, ce lundi à Amsterdam, pour décider des mesures d’urgence à prendre, afin d’étendre les contrôles frontaliers, dans l’espace Schengen. Une éventuelle annulation de l’accord de Schengen figure, aussi, parmi les axes de discussion des ministres européens. Les actes terroristes et la crise migratoire ont mis, sérieusement, au défi les hommes d’Etat européens.
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