"La Turquie est un grand pays, c`est un partenaire stratégique de la France et de l`UE, allié au sein de l`Alliance transatlantique", a rappelé le Premier ministre français, avant de noter que le pays est "soumis" à "d`importantes pressions" actuellement.
Valls a évoqué à cet égard la pression des réfugiés à laquelle fait face la Turquie, qui accueille aujourd`hui sur son territoire plus de 2,2 millions de Syriens. La Turquie affronte aussi la pression du terrorisme, a poursuivi le Premier ministre français, rappelant le double attentat d`Ankara, commis le 10 octobre près de la Gare centrale de la capitale turque.
Il faut ainsi poursuivre "le dialogue engagé depuis plus années" avec la Turquie et de la soutenir dans son effort d`accueillir les réfugiés, a renchéri le Premier ministre français, soutenant la récente idée de l`avancement des négociations avec la Turquie.
"La crise des réfugiés que nous connaissons en Europe sera encore plus dramatique et plus grave" si l`UE n`aide pas la Turquie sur le plan financier et politique, a-t-il ajouté.
Revenant sur la question de l`adhésion turque, Valls a noté qu`elle s`agit d`une "perspective de long terme", réfutant ainsi un "marchandage" en contrepartie de l`accord avec la Turquie sur son accueil des réfugiés.
"La question de l`adhésion turque reste une perspective de long terme qui devra, le moment venu, être approuvée par le peuple français. Donc, il ne peut y avoir aucun marchandage, aucun chantage, mais la nécessité d`une aide à la Turquie", a-t-il ainsi souligné.AA
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