MacKenzie Bezos: 10 choses à savoir sur celle qui devient la 4e femme la plus riche du monde

  09 Juillet 2019    Lu: 1164
 MacKenzie Bezos:  10 choses à savoir sur celle qui devient la 4e femme la plus riche du monde

Leur accord de divorce se chiffre à 38 milliards de dollars. Si Jeff Bezos demeure l’homme le plus riche du monde, son ex-épouse rejoint le peloton de tête des grandes fortunes de ce monde et s’engage à en donner une grande partie.

1. Bien née

Pas de Cendrillon en guenilles dans cette histoire à milliards. A la naissance de MacKenzie Tuttle, le 7 avril 1970 à San Francisco, les bonnes fées se penchent sur son berceau. Papa travaille dans la finance et MacKenzie fréquente les meilleures écoles. Après ses études primaires, elle rejoint l’ultrachic école Hotchkiss dans le Connecticut, voie d’accès privilégiée à l’université de Princeton, qu’elle rejoint en 1988.

2. Toni Morrison

L’une des raisons pour lesquelles MacKenzie choisit Princeton est son désir de suivre le cours d’écriture romanesque de la célèbre Toni Morrison, prix Nobel de littérature. Celle-ci se souviendra d’elle comme de « l’une des meilleures élèves que j’aie jamais eues dans mes cours de création littéraire, vraiment l’une des toutes meilleures. » Elle reçoit son diplôme d’anglais avec les honneurs et Morrison la recommande à la célèbre agente littéraire Amanda « Binky » Urban.

3. Voisin de bureau

Comment payer les factures, quand on est une écrivaine débutante à New York ? En prenant un job dans la finance, pardi ! C’est ainsi que MacKenzie est recrutée par un certain Jeff Bezos, du fonds spéculatif new-yorkais D.E. Shaw. C’est l’une de ses toutes premières embauches. MacKenzie, installée dans le bureau voisin de Jeff, ne tarde pas à tomber amoureuse de son rire inimitable. C’est elle qui fait le premier pas, l’invitant à déjeuner.

4. Go West

Leur traversée de l’Amérique, en 1994, est entrée dans la légende : MacKenzie au volant, le chien Kamala à l’arrière et, dans le siège du passager, Jeff tapant frénétiquement un « business plan » sur son ordinateur portable et appelant des investisseurs potentiels au téléphone. A l’arrivée à Seattle, Bezos fonde Cadabra, qui deviendra rapidement Amazon. MacKenzie, au service comptable, est évidemment l’une des premières embauches. C’est elle qui négocie les premiers contrats de fret.

5. Ecrivaine au foyer

Sa passion pour l’écriture remonte à très loin : à 6 ans, elle a déjà écrit un chapitre de 142 pages ! Il sera détruit dans une inondation, ce qui fera de MacKenzie, plus tard, une maniaque de la sauvegarde sur ordinateur. Après la naissance de son premier enfant (les Bezos en auront quatre), elle continue à écrire mais privilégie son rôle de mère au foyer, embarquant toute la famille le matin dans la Honda, larguant les enfants à l’école puis son mari au siège d’Amazon.

6. Luther Albright

« The Testing of Luther Albright », son premier roman, publié en 2005, est salué par la critique et remporte un American Book Award. Le « Los Angeles Times » le sélectionne parmi les meilleurs livres de l’année et Toni Morrison loue « l’imagination subtile et un talent frappant pour le naturalisme » de son ancienne élève. Le deuxième roman, « Traps », sera publié en 2013. Il n’est pas du tout exclu que MacKenzie Bezos en écrive d’autres. « L’écriture me rend vraiment heureuse », dit-elle.

7. Divorce

La fin du couple Bezos aurait pu être une histoire banale d’épouse trompée. Jeff et MacKenzie fréquentaient depuis des années Lauren Sánchez, présentatrice télé et pilote d’hélicoptère, et son mari Patrick Whitesell, un agent de Hollywoood. En découvrant la liaison, MacKenzie demande le divorce. L’affaire prendra une proportion énorme avec le chantage aux photos salaces du couple Jeff-Lauren, orchestré par un tabloïd proche de Trump et dénoncé publiquement par Jeff Bezos.

8. Partage

Chez ces gens-là, monsieur, les secrets sont bien gardés… Nul ne sait comment les choses se sont exactement passées au sein du couple, mais une chose est sûre : en l’absence de contrat de mariage, MacKenzie aurait pu pourrir la vie de Bezos. Au lieu de quoi, Jeff et MacKenzie se sont rapidement séparés à l’amiable, Jeff conservant le contrôle d’Amazon, avec les droits de vote liés aux actions de MacKenzie, qui devient la 4e femme la plus riche du monde, avec 38 milliards de dollars.

9. Giving pledge

Son divorce même pas finalisé, MacKenzie Bezos a rejoint le « giving pledge » lancé en 2010 par Bill Gates et Warren Buffett, par lequel les signataires s’engagent à donner plus de la moitié de leur fortune à des organisations caritatives, de leur vivant ou à leur mort. Ce qui a le plus frappé les esprits a été la lettre justifiant cette décision : « J’ai une somme d’argent disproportionnée à partager » et « je n’attendrai pas. Je continuerai [à donner] jusqu’à ce que le coffre-fort soit vide ».

10. Laurene Powell Jobs

Comment donner tout cet argent ? Une possibilité serait de confier sa fortune à une fondation comme celle du couple Gates. Une autre, plus probable, consiste à créer sa propre fondation. MacKenzie pourrait s’inspirer du parcours de Laurene Powell Jobs, la veuve du fondateur d’Apple. Celle-ci a fondé Emerson Collective, une « organisation de changement social » ciblée sur l’éducation, la réforme de l’immigration, l’environnement, la santé et les médias (elle contrôle « Atlantic Monthly », le plus vieux magazine américain).

Philippe Boulet-Gercourt / L’OBS


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