Le président iranien répondait à une question dans le cadre d’une interview diffusée, dimanche, par la télévision d’Etat italienne, à la vieille de sa visite à Rome.
Rohani a dit, également, que la « priorité consiste en ce moment en l’attaque contre Daesh».
«Les Etats étrangers ne devraient pas s’ingérer en Syrie mais plutôt baliser la voie à l’instauration de la démocratie et à la tenue d’élections libres dans ce pays », a-t-il indiqué.
«Celui qui sera choisi par le peuple syrien à l’issue de ces élections sera reconnu par l’Iran », a-t-il souligné.
Le président Rohani a estimé que la priorité du moment en Syrie consiste à lutter contre «le terrorisme et Daesh, «une question importante pour l’Iran comme cela devrait l’être pour les autres pays ».
«Un besoin impérieux existe pour rétablir la stabilité et la sécurité en Syrie afin que les réfugiés puissent regagner leurs maisons et pour que la Syrie redevienne un pays sûr pour son peuple », a-t-il poursuivi.
«Toutes les autres choses peuvent être discutées ultérieurement », a-t-il précisé.
Le président iranien a formé le vœu de voir sa visite en Italie contribuer à « ouvrir une nouvelle ère dans les relations avec l’Europe », saluant les positions « modérées » du gouvernement de Rome à l’égard de l’Iran.
La visite du président iranien en Italie se poursuivra du lundi 25 au mercredi 27 janvier.
Rohani devait discuter avec les hauts responsables italiens, le président Sergio Matarella et le Premier ministre Matteo Renzi, et s’entretenir avec le souverain pontifie du Vatican, le Pape François.
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