Les parquets d'Izmir (Ouest) et de Konya (Centre) ont émis des mandats d'arrêt à l'encontre de respectivement 65 et 63 membres des forces armées turques, rapportait Anadolu, ajoutant que 22 civils étaient également recherchés. Par ailleurs, le parquet d'Ankara a annoncé dans un communiqué avoir demandé l'arrestation de 18 personnes, dont 2 anciens fonctionnaires du ministère des Affaires étrangères, 8 employés actuels, 4 anciens du ministère de la Santé et 4 personnes travaillant dans le secteur privé de la Santé.
En tout, 28 personnes avaient déjà été arrêtées en fin de matinée. Toutes sont soupçonnées de liens avec le mouvement du prédicateur Fethullah Gülen, qualifié de «groupe terroriste» par Ankara. Gülen, installé aux États-Unis depuis une vingtaine d'années, est accusé par le président Recep Tayyip Erdogan d'être le cerveau de la tentative de coup d'État de juillet 2016, ce qu'il nie catégoriquement. Depuis le putsch manqué, les autorités traquent sans relâche ses partisans et ont lancé des purges d'une ampleur sans précédent dans l'histoire moderne du pays. Plus de 50.000 personnes ont été arrêtées et plus de 140.000 limogées ou suspendues. Près de trois ans après le coup de force, les vagues d'arrestations se poursuivent.
AFP
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