La semaine prochaine, le président allemand, Joachim Gauck pourrait appeler le génocide en Arménie par son nom. Ce serait honteux pour le gouvernement allemand, qui veut la place pour éviter le mot soi-disant «génocide». Mais la critique ne cesse de croître plus fort - même parmi ses propres rangs.

Sera président Gauck prononcer les mots que la grande coalition, par considération pour son partenaire de l`OTAN en Turquie, veut éviter tous ensemble?

Pendant des semaines, l`alliance de centre-droit et le Parti social-démocrate (SPD) ont débattu de l`opportunité de définir clairement les événements de 1915 commis par l`Empire ottoman comme «génocide».

En raison de la pression de la Chancellerie et le Bureau étranger, un mouvement correspondant des deux factions au pouvoir a été désamorcée lorsque le terme «génocide» a été prise sur le titre. Mais maintenant, le gouvernement doit compter avec le chef de l`Etat le choix des mots clairs sur le soir avant le 100e anniversaire de ces événements.

Opposition parle de lâcheté morale

À l`invitation d`églises chrétiennes en Allemagne, Gauck participera à un service œcuménique le 23 Avril dans la cathédrale de Berlin, en souvenir du «génocide perpétré contre les Arméniens, Syriens et Grecs du Pont".

Après la cérémonie, le président allemand fera une brève allocution. Dans les milieux de la coalition, son acceptation, seul, a été interprétée comme un signe clair que Gauck va appeler le génocide par son nom, sans le respect des considérations diplomatiques.

Dans ce cas, l`alliance de centre-droit et le SPD devront faire face à la menace de la disgrâce. Le jour suivant, le 100e anniversaire du «génocide», la coalition prévoit d`introduire et de discuter de la version édulcorée de son mouvement dans le Bundestag(chambre basse du Parlement allemande). Peu de temps après, le vert et partis de gauche accuseront la coalition de lâcheté morale et d`opportunisme, selon toute probabilité, se référant aux paroles du Président dans le même souffle.

"Profondément humiliante"

Pendant ce temps, les dirigeants de la coalition sont confrontées à une situation plus inconfortable: dans ses propres rangs, la retenue compte tenu de la Turquie est également considéré comme gênant. Cela pourrait aussi venir à la lumière dans le parlement le vendredi (17 Avril).

Erika Steinbach, qui est originaire de l`Union chrétienne-démocrate de centre-droit (CDU), est président du groupe de travail sur les droits humains dans la faction de centre-droit du Bundestag. Il serait «profondément humiliante", pour le Bundestag de ne pas appeler le génocide contre l`Arménie par son nom, elle a déclaré au journal Tagesspiegel.

La "crédibilité de la politique allemande des droits de l`homme" est en jeu ici, Steinbach a averti. Elle a déjà eu son nom sur la liste des orateurs pour la séance de vendredi. La CDU a dit: «Dans le Bundestag, je vais bien vous dire que ce fut un génocide."
Le porte-parole de la politique des droits de l`homme du SPD, Frank Schwabe, est aux prises avec les directives de l`administration de la ministre des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier.

"Le gouvernement allemand doit être capable de nommer clairement le génocide arménien", a déclaré Schwabe. "Sinon, nous compromettons l`occasion de définir les génocides actuels et futurs en tant que telle." Avec cet avis, Steinbach et Schwabe sont pas les seuls au sein de leurs factions respectives. Lorsque le mouvement est discuté dans les séances des groupes parlementaires mardi prochain (21 Avril), présidents Volker Kauder (CDU) et Thomas Oppermann (SPD) devra compter avec une forte opposition.

"Si nous devions voter librement dans la faction, indépendamment des considérations diplomatiques, le génocide serait définie en tant que telle," Schwabe dit assurément.
Au plus tard, la pression monte dans l`alliance de centre-droit depuis le dernier week-end, lorsque François dénoncé le génocide comme la première du 20e siècle, et a donc été réprimandé par le gouvernement turc. "Plus tard, Hitler a utilisé pratiquement le génocide arménien comme un modèle pour l`extermination des juifs", a déclaré Schuster.

Sources arméniennes indiquent que 1,5 millions de personnes ont été victimes de génocide. Parmi les historiens, il a longtemps été contesté que les atrocités de 1915 de l`Empire ottoman devraient être reconnus comme un génocide. Plus d`une douzaine de pays dont la France, la Suisse et les Pays-Bas définissent le déplacement, le viol et les massacres qui ont eu lieu comme un génocide. Les Nations Unies et le Parlement européen partagent également ce point de vue.

Le 100e anniversaire du début de ces crimes est une occasion importante pour traiter le passé, une résolution de mercredi soir a indiqué.

Pendant ce temps, le président turc Erdogan a rejeté pendant des années l`accusation qu`un génocide a eu lieu en Arménie. Même maintenant, a t-il souligné, "Il n`y a aucune tache noire de génocide sur notre pays."

Said Musayev

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