Dans ces camps, selon le journal britannique The Independent, des familles, dont des centaines de femmes enceintes. D’ores et déjà, 17 bébés seraient nés depuis le mois de décembre dans ces camps de fortune où il n’y ni eau courante ni installations médicales.
Mais la situation à la frontière jordanienne, si elle inquiétait déjà les ONG qui apportent de l’aide humanitaire sur place, pourrait s’aggraver dans les jours à venir. Le pays s’attend en effet à de rudes tempêtes hivernales dans les jours à venir.
Et les bâches et couvertures des réfugiés ne suffiront pas, craignent les ONG qui estime que les Syriens parqués dans ces camps sont d’ores et déjà en danger de mort. «Nous ne serons jamais en mesure d’offrir un soutien suffisant pour les plus vulnérables, qui sont actuellement dans des zones frontalières reculées», estime même Catherine Osborn, une humanitaire norvégienne qui travaille en Jordanie dans The Independent.
Avec «l`intensification des combats» en Syrie, notamment depuis le début le 30 septembre de l`intervention russe, le nombre de Syriens attendant de passer en Jordanie pour fuir la guerre a bondi, constatent les autorités jordaniennes. Qui ne veulent pas ouvrir leur frontière pour «des considérations sécuritaires».
Durant les deux premières années du conflit syrien déclenché en 2011, 45 points de passage étaient ouverts sur les 378 km de frontière séparant la Jordanie et la Syrie. Aujourd`hui il n`y en a plus que deux et les réfugiés y passent au compte-goutte dans des no man`s land désertiques, loin des infrastructures routières. Seulement entre 50 et 100 réfugiés sont accueillis quotidiennement…
Face aux critiques sur cette situation venues du Haut commissariat de l`ONU pour les réfugiés (HCR) ainsi que l`ONG Human Rights Watch (HRW) qui avaient appelé le royaume à accueillir ces réfugiés, la Jordanie a toutefois autorisé les humanitaires à franchir la frontière.
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