Cet accord vise à empêcher les incidents qui pourraient faire dégénérer la situation. Le Pentagone avait révélé voilà 10 jours, que des avions russes et américains avaient failli entrer en collision dans le ciel syrien.
L`accord signé mardi 20 octobre entre Américains et Russes devrait éviter un incident aérien dans le ciel syrien. Mais on ne saura rien des processus de communication entre les états-major, car à la demande de Moscou, le texte de l`accord doit rester secret.
Le ministère américain de la Défense précise toutefois que ce protocole est immédiatement entré en vigueur. Même si la méfiance entre Washington et Moscou demeure, comme l`explique le porte-parole du Pentagone, Peter Cook.
« Les Russes doivent à présent respecter cet accord de survol sécurisé qu`ils ont accepté... Nous ne voulons ni erreur de calcul ni incompréhension. Nous ne sommes pas d`accord avec la stratégie russe en Syrie. A minima, nous pouvons nous mettre d`accord sur la sécurité des vols au-dessus de la Syrie, entre nos avions et les leurs. »
Cet accord concerne les avions et les drones, mais il n`est pas question d’anticiper sur les raids, de partager les renseignements, ou de se coordonner. Un protocole de communication a été établi, qui permettra, s`il est mis en pratique, aux appareils de s`ignorer.
Le Pentagone explique que le rythme intensif des bombardements de l`armée américaine et ses alliés contre les terroristes de l`organisation Etat islamique va rester le même.
Le code de bonne conduite à minima, signé mardi, a pour seul objectif d`éviter une escalade de la tension, entre deux puissances qui n`ont pas la même stratégie sur un terrain d`opération.
Car les divergences entre les Etats-Unis et la Russie sur les cibles à atteindre en territoire syrien demeurent. Le Pentagone le répète, les Russes se sont portés au secours de Bachar el-Assad, et bombardent l`opposition. Une stratégie « qui ne peut qu`enflammer la situation », estime Peter Cook.
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