Les taxis les accusent notamment d'escroquerie, de blanchiment de capitaux, de délits fiscaux et d'atteintes aux droits des travailleurs. L'apparition des applications comme Uber et Cabify a suscité dans de nombreux pays des conflits avec le secteur des taxis, qui accuse les véhicules de transport avec chauffeur (VTC) de concurrence déloyale. Fin 2017, l'association espagnole Elite Taxi avait obtenu une victoire judiciaire quand la Cour de justice de l'Union européenne avait conclu que les services du géant américain Uber relevaient principalement du «domaine des transports» et devaient être soumis aux mêmes réglementations que les taxis.
L'an dernier, alors que ces entreprises avaient recommencé à opérer avec des licences VTC, les taxis espagnols ont suivi des mouvements de grève dure de plusieurs jours, afin de réclamer aux autorités qu'elles restreignent leur activité. Dans certaines villes espagnoles, comme Barcelone ou Valence, de nouvelles normes ont été adoptées pour limiter l'activité des VTC, en imposant par exemple aux usagers un délai de 15 minutes à une heure d'avance pour réserver leurs services.
AFP