L’Azerbaïdjan tente de positiver pour son Grand Prix

  22 Janvier 2016    Lu: 1106
 L’Azerbaïdjan tente de positiver pour son Grand Prix
Le premier Grand Prix d’Azerbaïdjan de l’histoire, prévu pour le mois de Juin, pourrait déjà être menacé en raison de la crise pétrolière qui touche le pays, ainsi que par la perte de valeur du Manat, la monnaie nationale.
Mais malgré cela, le promoteur de la course Arif Rahimov se veut optimiste et s’attend à ce que de nombreuses personnes achètent un billet pour assister à cette épreuve.

"Nous sommes plein d’enthousiasme et nous pensons que les spectateurs garderont un très bon souvenir de cette première course à Baku et de notre capitale," déclare-t-il.

Et un porte-parole de la ville de Baku de poursuivre : "La baisse du Manat n’a pas d’impact sur ce Grand Prix de Formule 1. En réalité, lorsque le budget de cette course a été calculé, c’était en dollars américains. Nous ne nous attendons donc à aucun changement dans le budget."

"Le BCC (Baku City Circuit) partage les inquiétudes de tout le monde concernant les problèmes de notre pays et admet qu’un tel événement requiert beaucoup de dépenses. Cependant, nous tenons à rappeler une nouvelle fois que l’impact financier à court et long terme créé par un Grand Prix de Formule 1 sera très intéressant pour tout le pays."

"Ainsi, l’apport généré par le tourisme et l’ensemble des visiteurs sera directement injecté dans les caisses de Baku et dans ces différents établissement tels que les bars, les restaurants, les hôtels ou les différents magasins qui verront des millions, si ce n’est plus, arriver."

"L’accueil de cette course créera par ailleurs des milliers d’emplois directement ou indirectement liés à l’événement. Nous sommes convaincus que cette course apportera des bienfaits économiques à notre pays dans les années à venir, même si cela n’enlève rien à nos inquiétudes liées aux problèmes du moment."

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