L'enquêteur qui a rencontré George Papadopoulos dans un bar de Londres en septembre 2016, deux mois avant l'élection de M. Trump à la Maison Blanche, s'est présenté comme un assistant de recherche, selon le Times qui cite des sources proches du dossier sous couvert d'anonymat.
L'initiative n'a débouché sur "aucune information utile", selon le journal, mais cette révélation pourrait fournir des munitions à Donald Trump, qui dénonce ce qu'il a appelé "l'espionnage" de sa campagne présidentielle.
Le ministre de la Justice William Barr a déjà assuré devant le Congrès qu'il ouvrirait une enquête sur "l'espionnage" contre M. Trump par le FBI. Cet organisme est à l'origine de l'enquête du procureur spécial Robert Mueller sur les soupçons d'ingérence de la Russie dans l'élection de 2016.
Cette enquête de 22 mois - que Donald Trump a maintes fois qualifiée de "chasse aux sorcières" - a donné lieu à des poursuites contre 34 personnes, dont George Papadopoulos, et trois entreprises.
M. Papadopoulos, qui a passé 12 jours en prison, a plaidé coupable d'avoir menti au FBI et s'est engagé à coopérer.
AFP