C`était une revendication des organisations non gouvernementales présentes à la frontière gréco-macédonienne. Ouvrir à nouveau le camp d`Idomeni, plusieurs grandes tentes chauffées, avec des sanitaires et soins médicaux pour ceux qui continuent de passer par la route des Balkans.
Seuls les Syriens, les Afghans et les Irakiens sont acceptés sur le corridor humanitaire. Début décembre, l`ancienne république yougoslave de Macédoine a décidé de fermer sa porte aux autres nationalités. Une situation qui a alors créé des tensions dans le camp côté grec avec les migrants bloqués. Le gouvernement l`a ensuite évacué. Depuis, il cherchait à éviter sa réouverture.
Ces dernières semaines, les migrants attendaient de pouvoir passer, parfois toute la nuit dehors ou dans des bus non chauffés à quelques kilomètres de la frontières, sans infrastructures pour les abriter. La situation était dénoncée par les ONG comme Médecins sans frontières qui a monté plusieurs tentes à Idomeni avant l`évacuation.
Alors que la frontière est à nouveau bloquée, le gouvernement a finalement cédé. Selon l`agence de presse grecque, qui cite une source du ministère de l`Immigration, le camp restera ouvert aussi longtemps que nécessaire.
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