La question lui a été posée par un sénateur lors d'une audition parlementaire. Après lui avoir rappelé qu'il avait qualifié le président vénézuélien Nicolas Maduro de "tyran", il lui a demandé si une telle description s'appliquait aussi à Kim Jong Un.
"Bien sûr. Je suis sûr que j'ai déjà dit cela", a répondu Mike Pompeo.
Cela ne devrait pas faciliter ses relations avec les Nord-Coréens, alors que Washington peine à relancer les négociations sur le désarmement nucléaire depuis l'échec du sommet Trump-Kim de Hanoï, fin février.
Pyongyang a récemment accusé le secrétaire d'Etat américain, ainsi que le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche John Bolton, d'être responsables de ce fiasco pour avoir "créé une atmosphère d'hostilité et de défiance".
L'été dernier, les autorités nord-coréennes avaient dénoncé ses "méthodes de gangster" durant les négociations.
Aux Etats-Unis, Mike Pompeo risque aussi d'apporter de l'eau au moulin des détracteurs de Donald Trump, qui accusent le président de bien s'entendre avec les "dictateurs" -- parfois mieux qu'avec les alliés occidentaux de Washington.