Après six mois de silence sur le sort de cet ancien membre du Comité central du Parti communiste chinois, Pékin a annoncé mercredi qu'il avait été exclu du PCC et serait poursuivi pour avoir détourné des fonds publics et touché des pots-de-vin.
Ce communiqué "révèle ouvertement la nature politique de l'affaire concernant M. Meng", a déclaré Grace Meng dans une déclaration transmise à Reuters par ses avocats.
"Les autorités chinoises n'ont pas formulé d'accusations réelles ni présenté quelque preuve que ce soit à l'appui de leurs allégations", a-t-elle ajouté.
Grace Meng, qui vit avec ses enfants en France sous la protection des autorités françaises et a déposé une demande d'asile actuellement en cours d'instruction, fait valoir que son mari "est connu en Chine pour ses idées réformistes".
Reuters