Signe de sa gentillesse, écrit l’EI, un jour il s’était vu offrir une esclave et n’a pas hésité à en faire cadeau à un autre jihadiste blessé et célibataire. Pas de référence en revanche à l`exécution d’otages occidentaux, décapités au couteau, comme les journalistes américains James Foley et Steven Sotloff, dans des vidéos qui l’ont rendu célèbre, masqué, vêtu de noir en menaçant Barack Obama en anglais.
Pas de référence non plus à son passé d’ancien rappeur, quand il vivait à Londres. Âgé d’une vingtaine d’années, Abou Mouharib al-Mouhadjir de son surnom, Mohammed Emwazi de son vrai nom, serait né au Koweït, d’une mère yéménite, selon l’EI, qui confirme la version annoncée par les Etats-Unis. En novembre dernier, celui que ses victimes avaient surnommé « Jihadi John » a bien été tué dans une frappe ciblée de drone contre sa voiture à Raqqa, en Syrie.
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