Il est à noter que l’Azerbaïdjan est situé dans la région complexe, au sud – l’Iran qui voit la croissance économique et la puissance militaire de l’Azerbaïdjan comme une menace, au nord - la Russie qui a annexé les territoires des autres Etats, à l`ouest – l’Arménie qui est le vassal de la Russie.
« Comme les forces de Taliban et de l’État islamique sont sur la liste, juste en face de la mer Caspienne, il serait prudent d`avoir un partenariat avec un Etat qui est fermement engagé à une compréhension stratégique avec l`Occident. Les démonstrations cohérentes sans ambiguïté de soutien des Etats-Unis veilleront à ce que Bakou est une grande salle puissance de la respiration, et il fournira sa politique intérieure avec ses intérêts à long terme, à savoir de devenir un modèle de démocratie musulmane » a-t-il affirmé dans l’article.
La majorité de la population de l’Azerbaïdjan considère qu`il n`y a pas d`alternative à la direction actuelle, si le pays cherche à préserver la stabilité et à éviter d`être entraîné dans un tourbillon de radicalisme islamique.
« En particulier, l`électorat de l`Azerbaïdjan a peur d`une relecture du Printemps arabe. L`Azerbaïdjan a démontré à maintes reprises sa capacité de manœuvrer entre les centres de puissance et de protéger l`autonomie et l`indépendance du pays. Sous la main ferme de M. Aliyev, cette ligne va se poursuivre. Sinon, l`Occident devra revoir considérablement ses plans énergétiques et les projets de corridor est-ouest. L`Europe ne peut pas être prêt pour un changement dramatique dans son architecture de la sécurité énergétique. En particulier, à un moment aussi crucial dans la réduction de la dépendance de l`énergie de l`Europe de la Russie, un changement radical sera économiquement coûteux et irréaliste. Si Bakou n’est pas convaincu de la fiabilité du soutien occidental, il est susceptible de dériver vers l`orbite de Moscou » a noté l’auteur de l’article.
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