Des partisans du premier ministre manifestaient dans le centre de Tel-Aviv agitant des drapeaux israéliens et arborant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire "Nétanyahou, les gens sont avec toi" et "Nétanyahou, mon premier ministre".

Séparés de ce défilé de soutien au premier ministre par la police, d'autres manifestaient brandissant des pancartes appelant l'homme politique à quitter son poste: "Il est temps pour Nétanyahou de partir" ou encore "Ministre du Crime", selon un photographe de l'AFP.

En quête d'un cinquième mandat

Rien, légalement, ne forcerait le premier ministre à démissionner s'il est inculpé, jusqu'à épuisement de tous les recours, un processus qui pourrait prendre des années. Au pouvoir depuis bientôt 13 ans, Benjamin Nétanyahou, 69 ans, est en quête d'un cinquième mandat, lors des législatives du 9 avril.

"J'ai l'intention de continuer à vous servir en tant que premier ministre pendant encore de nombreuses années", a-t-il assuré après l'annonce du procureur général jeudi.

A Ramla, près de Tel-Aviv, les militants du parti d'opposition travailliste ont fait s'afficher sur le mur de la prison de Maasiyahu, grâce à rétroprojecteur, un message géant disant "Nétanyahou, Israël a honte", selon un communiqué de ce parti.

L'ancien Premier ministre israélien Ehud Olmert a servi une peine pour corruption dans la prison de Maasiyahu, où l'ex-président Moshé Katsav a été incarcéré pour viol et d'autres agressions sexuelles.

AFP

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