Pour Geert Wilders, les réfugiés musulmans de sexe masculin doivent être internés

  19 Janvier 2016    Lu: 681
Pour Geert Wilders, les réfugiés musulmans de sexe masculin doivent être internés
Le député néerlandais connu pour ses dérapages islamophobes récidive à nouveau. Lundi, il a affirmé dans une vidéo que les réfugiés masculins de confession musulmane représentaient une menace pour les Néerlandaises.
Le député controversé justifie sa mesure arbitraire en s`appuyant sur les dernières agressions à caractère sexuel survenues lors de la nuit de la Saint-Sylvestre à Cologne. Selon lui, la seule solution pour mettre fin à ce qu`il considère comme du «tourisme sexuel» est la fermeture pure et simple des frontières afin de protéger les femmes qui, semble-t-il, seraient en «en danger» face à des réfugiés de sexe masculin renommés pour l`occasion «bombes de testostérone islamiques». «Je propose que nous enfermions tous les réfugiés de sexe masculindans les centres pour demandeurs d’asile»,a-t-il proposé en les évoquant.

Malgré l’incongruité de ses propos, son Parti pour la liberté (PVV) continue de caracoler en tête des sondages. Si les élections législatives prévues l`année prochaine se dérouleraient aujourd`hui, le parti remporterait 36 siège au parlement contre 24 sièges en 2010, date de sa percée historique dans le paysage politique néerlandais. Cette popularité particulièrement solide arrive à un moment où les Pays-bas ont accueilli un nombre record de réfugiés. A la fin du mois de novembre pas moins de 54 000 demandes d`asile ont été enregistrées.

En mars prochain, Geert Wilders doit être jugé pour incitation à la haine et à la discrimination. L`affaire concerne une soirée après les municipales de mars 2014, où il avait harangué ses partisans à La Haye, leur demandant s`ils désiraient «plus ou moins de Marocains dans votre ville et aux Pays-Bas». «Moins! Moins! Moins!», avaient alors scandé ses partisans, ce à quoi le leader nationaliste avait répondu: «Nous allons nous en charger». Depuis cette déclaration, plus de 6000 plaintes avaient alors été déposées.

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