L'attaque, qui a frappé le village de Cheheil, non loin du champ pétrolier Al-Omar, à une dizaine de kilomètres seulement d'une grande base des combattants kurdes et arabes des Forces démocratiques syriennes (FDS), a été revendiquée ce soir par l'EI sur la messagerie en ligne Telegram.
Elle illustre la capacité que conservent les djihadistes à frapper, même s'ils sont désormais acculés dans une petite poche d'un demi-kilomètre carré, dans la province orientale de Deir Ezzor. Parmi les victimes figurent 14 employés des infrastructures pétrolières d'Al-Omar et six combattants de la force arabo-kurde, selon l'OSDH. Un porte-parole des FDS, Adnane Afrine, a confirmé l'attentat, accusant une "cellule dormante" de l'EI.
"Il y a des attaques contre les combattants (des FDS), il y a des assassinats, des explosions, et ces opérations visent même les civils", a-t-il indiqué à l'AFP. A son apogée, des milliers d'étrangers venus d'Europe, d'Asie mais aussi du continent américain avaient rejoint les vastes régions et grandes villes conquises par l'EI en Syrie et en Irak en 2014. De ce "califat" autoproclamé, il ne reste qu'un réduit dans le village de Baghouz, aux confins orientaux de la Syrie, tout près de la frontière irakienne.
Le Figaro