On a vu de nombreux manifestants descendre l'avenue des Champs-Elysées depuis le rond-point de l'Etoile, en direction de l'Assemblée nationale. Le rassemblement, placé sous haute surveillance des gendarmes mobiles, se déroulait dans une ambiance bon enfant, malgré quelques sifflets et fumigènes et des chants hostiles ("Emmanuel Macron, on vient te chercher chez toi").
D'autres manifestations de "gilets jaunes" étaient en cours au même moment, notamment à Rouen, ou en Meurthe-et-Moselle ou encore au Havre, et à Tarbes. A Strasbourg, 110 "gilets jaunes" ont participé à l'unique rassemblement en début de matinée. A Bordeaux et Toulouse, places fortes de la contestation, des rassemblements sont prévus en début d'après-midi samedi, préludes à des défilés qui se sont ces dernières semaines souvent terminés par des violences.
Après 3 mois de mobilisation, les "gilets jaunes" veulent agir tous azimuts samedi mais aussi dimanche avec des moyens d'action et des mots d'ordre parfois différents. Selon les autorités, ils étaient un peu plus de 50.000 la semaine dernière à manifester à travers le pays.
A Paris, la mobilisation doit s'étaler sur l'ensemble du week-end, pour marquer dimanche le troisième mois, jour pour jour, du mouvement. "Sur chacune des deux journées, des rassemblements informels et la constitution de cortèges sauvages ne peuvent être exclus", prévient la préfecture de police de Paris.
Le Figaro
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